Les bardanes sur ma peau

L’œuvre documente les interactions salutaires entre l’artiste et les vivants non-humains d’un grand boisé local et met en valeur la perméabilité de leurs relations. L’artiste a marché chaque jour pendant un mois dans ce lieu, à l’occasion de sa performance artistique, afin de se laisser combler par les chants apaisants de ses habitants. Elle leur adresse personnellement en retour ses poèmes romantiques, écrits à l’encre végétale, empreints de son désir de réconciliation. Ses écrits confondent le sensible des humains avec celui des vivants de l’écosystème.

Dans le contexte de la performance, les cartes postales de semences et de plantes invasives furent déposées sur le sol fertile du boisé. Avec les pluies, les écrits retournent à la terre. Les semences, libérées du papier, rejoignent les racines telles des poèmes lus et compris par l’écosystème.
Dans le cadre de l’installation, le public est invité à ramasser une reproduction de ces cartes postales et à les déposer sur leur terre locale.